Em Paris, ulalá,
chego nesta sexta, 20-10-11, pela undécima vez.

E tem um bar onde o lero é este.

Digo um poema, ganho uma taça de vinho.

L’Atelier du Plateau

Il va falloir payer de votre personne si vous voulez
bénéficier d’un verre gratuit lors de la soirée mensuelle

 Slam de l’Atelier du Plateau,

 « Centre Dramatique National de Quartier »,

en montant sur scène et en
disant un poème ou un texte.

Et pourtant, lá vou eu,
pelo Clube do Ócio,  Nuvem Cigana,  Poetas Marginais,

em nome do povo brasileiro,

 ler meu seguinte poema, em Paris,

ele vale um trago,

longe de mim o aspirar o título de doutor honoris causa.

Mesdames et Messieurs

Pardonnez mois pour mon français

Je suis un  poet zen plus un brèsilien

Pourtant, j`ai le pouvoir de penser:

Au demain, il y a une neuve lutte

Mais aussi la même image

Une neuve lutte perdue

La même image defete

Une neuve lutte perdue dans ma vie

La même image defete dans ma morte

Une neuve lutte perdue dans ma vie periclitante

La même image defete dans ma morte persistante

Une neuve lutte perdue dans ma vie periclitante par l’office

La même image defete dans ma morte persitante par l`orifice

Une neuve lutte perdue dans ma vie periclitante par l`office oral

La même image defete dans ma morte persistante par l`orifice anal

Oui, Mesdames et Messieurs

Au demain

Neuve lutte

Même image

Neuve lutte

Même image

Neuve lutte

Même image

Neuve lutte

Même image

Neuve lutte

Même image

Même merde, mon Dieu

De la vie et de la mort

De la vie perdue

De la morte defete

De la vie perdue dans la fête

De la mort defete dans la bête

De la vie perdue dans la fête de la mort

De la mort defete dans la bête de la vie

Morte, merde, mon Dieu de la vie!

Então, a tout allors, cambada de índio. Tô indo, agora para valer, para minha Paris. Adieu!!!